Extrait du livre La Martinière (Marie-Catherine La Roche)

Lors du dîner de Noël, il est d’usage en Provence de servir treize desserts. Ce rituel fait référence à la Cène, le dernier repas du Jésus entouré de ses douze apôtres. Les desserts doivent être servis en même temps, sur une table où l’on a disposé trois nappes blanches et trois bougies qui symbolisent la Trinité : Dieu le Père, Jésus le Fils et le Saint Esprit.

Au nombre de ces desserts figure en premier le gibassier, sorte de galette à l’huile d’olive, parfumé à l’anis ou à la fleur d’oranger. Puis viennent les quatre mendiants : raisins secs, figues sèches, noisettes ou noix, et amandes. Et les confiseries. Ces dernières peuvent varier selon les familles. Mais s’il y a quelques disputes sur les préparations qui doivent y figurer, il n’y a aucun débat sur le fait que le nougat – le noir comme le blanc- et les calissons doivent impérativement être de la partie. « Ma grand-mère Micheline préparait le nougat noir elle-même, mais elle allait acheter une boite de calissons chez Le Roy René, se souvient Laure Pierrisnard. Je l’aidais à disposer tous ces trésors sur des assiettes, j’étais toute excitée à l’idée de les déguster et des cadeaux qui allaient arriver ! ».

Le coffret Treize Desserts du Roy René fait revivre cette tradition chaque année. Amandes de Provence, noisettes françaises, raisins secs flame, figues sèches, abricots secs, calissons d’Aix, nougats blancs et noirs de Provence, tranches de clémentines glacées, pâtes de fruits abricots et figues de Provence, dattes Medjoul, orangettes et le fameux Gibassié, un craquelin à pâte sablé.

Edition limitée 2021 avec 1 € reversé à l’association Act for Planet en soutien à la filière apicole provençale.